Les FRAIX (&endash;de FIGON)

Seigneurs de Rouzel, Pomme, Mons, Boys de la Roche, Vernet, Lingoustre, Laschamps etc

Armes : argent avec sautoir de gueule et trois étoiles d'or mal ordonnées.

Famille originaire des confins du Velay et du Forez, on la retrouve avec Pierre de Fraix à Chomelix vers 1540, puis son fils Jean (1519-1552, seigneur de Rouzel) épouse Marguerite Bruguère. L'arrière petit-fils de Jean épouse en 1680 Catherine de Chazelet, petite-fille de Catherine de Figon ; il a un petit-fils Jacques Louis de Fraix du Vernet (1748-1804) qui épouse Marguerite de Boissy de Banne en 1766 apportant Figon dans sa dot, héritée de sa mère, la sœur de Jacques Louis (Marie) épousant Annet de Banne.

Jacques Louis de Fraix du Vernet a réussi à sauver les biens de son beau-frère émigré en 1793. Il était son fondé de pouvoir dès 1767, chargé d'affermer au meunier du moulin de Marcoux la scierie de Boissy ; il a peut-être aussi jouer ce rôle auprès de Pierre Bernardin de Lhermuzières. Installé aux Maisonnettes, en face de Marcoux, il sert d'intermédiaire lors de la transmission du domaine à Pierre Bernardin en 1805 puis lors de la vente de Marcoux en 1812. Après avoir acheté les deux domaines des Maisonnettes à la veuve du général de Boissy de Banne (20 000 francs en 1811), ce sont ses enfants qui reçoivent les 20 000 francs prélevés sur la vente du domaine de Marcoux à titre d'héritiers de Jacques Louis figurant sur le testament de Pierre Bernardin de Lhermuzières pour 10 000 francs et d'héritier du général de Boissy de Banne lui aussi couché sur ce testament pour 10 000 francs. Quelques années plus tard une partie du domaine des Maisonnettes est revendue et puis rachetée par Caroline Teyssier.

Les héritiers de Fraix, neveux du général de Boissy de Banne, accolent ensuite le nom de Figon au leur formant les Fraix de Figon. Quatre générations plus tard, c'est Régis de Fraix de Figon (maire de Raucoules) qui fournit la première représentation connue du château de Marcoux (cf. reproduction sur ce site).